mercredi 26 octobre 2011

Diario de Ibiza 25/10/11 (presse/press/prensa)

Article paru hier dans le Diario de Ibiza. Exposition au Club Diario de Ibiza jusqu'au 11 novembre (traduction en français, voir plus bas).
Article published yesterday in the newspaper Diario de Ibiza  Exhibition at Club Diario de Ibiza till november 11th (english translation coming soon).
Artículo publicado ayer en el Diario de Ibiza. Exposición en el Club Diario de Ibiza hasta el 11 de noviembre.


Club Diario de Ibiza

Arte en torno al huevo, metáfora de la vida

Anne de Harlez presenta una muestra con 22 esculturas que tienen a este elemento como protagonista

 14:57
La autora de las esculturas en el exterior de la sede del periódico.

La autora de las esculturas en el exterior de la sede del periódico.  MOISÉS COPA
J. LL. F. | IBIZA El huevo como símbolo de la vida, como metáfora del ciclo vital y también como «signo de la cara femenina del mundo» es el protagonista indiscutible de las 22 esculturas que desde hoy y hasta el próximo día 11 de noviembre expone en el Club Diario de Ibiza la artista belga afincada en Ibiza Anne de Harlez.

«¿Por qué el huevo?», se pregunta la propia autora de la muestra. «Es el símbolo de dónde venimos», afirma esta mujer que «en otra vida» fue arquitecta de profesión pero ahora está totalmente consagrada al arte, concretamente a la escultura.

Este simbolismo se pone especialmente de manifiesto en su obra ´500 pour sang´, que no es otra cosa más que medio millar de huevos perfectamente alineados formando un cuadrado «que representan las 500 ovulaciones de la mujer durante su vida fértil», afirma la autora.

Nidos de posidonia
La metáfora del nacimiento, del origen y del principio puede observarse de nuevo en ´Nids´, un conjunto de nidos –elaborados con esas bolas esponjosas que deja la posidonia en la playa– de los que emerge un huevo en cada uno. De hecho, la utilización de materiales arrancados a la naturaleza, como esas bolas de posidonia, pero también sal o incluso calabazas es una innovación en la carrera de Anne de Harlez desde que reside en la isla. Antes su material fundamental era el bronce, que de todos modos aún utiliza. «Utilizando elementos de la isla me da la impresión de ser parte de esta tierra», comenta la artista, que tiene una exposición permanente con otras obras en la galería Bullit de Blau, en la avenida de España, 42 y en la Artroom de Santa Gertrudis.

De su formación de arquitecta pervive un anhelo aún no satisfecho de dar mayor monumentalidad a sus obras. En realidad, De Harlez desearía «hacer las esculturas cada vez más grandes», capaces de poder ser instaladas, por ejemplo, «en alguna rotonda» de las carreteras.


La artista admite que en cada obra quedan esculpidas también sus propias inquietudes y debilidades personales: «Cuando salió la primera pieza de la fundición me quedé boquiabierta. Vi en ella todos mis complejos», confiesa con sinceridad.
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Traduction en français
L'œuf, comme symbole de la vie, comme métaphore du cycle vital et aussi comme "emblème de la face féminine du monde", est le protagoniste indiscutable des 22 sculptures que présente au Club Diario de Ibiza à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 11 novembre, Anne de Harlez, l'artiste belge résidant à Ibiza.

"Pourquoi l'œuf?" se demande elle-même l'auteure de l'exposition. "C'est le symbole de là d'où nous venons affirme cette femme qui "dans une autre vie" fut architecte de profession mais qui aujourd'hui se consacre totalement à l'art et plus précisément à la sculpture.

Ce symbolisme est manifeste tout particulièrement dans l'œuvre "500 pour Sang" qui n'est autre qu'un demi millier d'œufs parfaitement alignés en carré "qui représente les 500 ovulations de la femme durant sa vie fertile" affirme l'auteure.

La métaphore de la naissance, de l'origine et du principe peut se voir aussi dans "Nidos desnudos" (les nids mis à nu) un ensemble de nids réalisés dans ces boules spongieuses que la posidonie [une herbe sous-marine] laisse sur les plages et desquels elle fait émerger des œufs.  De fait, l'utilisation de matériaux extraits de la nature, telles ces boules de posidonie mais aussi de sel ou de courges est une innovation de l'œuvre d'Anne de Harlez depuis qu'elle vit à Ibiza.  Bien que son matériau de prédilection soit le bronze que de toute façon elle utilise toujours. "Utiliser les éléments que m'offre l'île me permet de me sentir comme partie intégrante de cette terre" commente l'artiste qui présente également des œuvres en permanence à la galerie Bullit de Blau au 42 de l'avenida de España (Ibiza) ainsi qu'à l'Artroom de Santa Gertrudis.

De sa formation d'architecte, l'artiste a gardé une envie pas encore satisfaite, de donner toujours plus de monumentalité à son œuvre.  En réalité, de Harlez souhaiterais "faire des sculptures toujours plus grandes" qui pourraient trouver leur place, par exemple, sur "l'un ou l'autre rond-point" de nos routes.

L'artiste dit que chaque œuvre contient ses propres inquiétudes et ses faiblesses personnelles "quand, pour la première fois je vis l'une de mes pièces sortir de la fonderie, je suis restée bouche-bée d'y voir tous mes complexes" a-t-elle confessé avec sincérité.
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1 commentaire:

  1. Critique intéressante, on comprend mieux le propos de l'ensemble du travail dont le contenu est fort, plus fort encore que la forme. Merci pour la traduction.

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